Chaque année, de mars à mai, le lac Saint-Pierre et ses abords accueillent un demi-million d’oies blanches en migration. À la fonte des neiges, la plaine inondée de cette région particulière du Saint-Laurent (le lac Saint-Pierre est en fait une excroissance du fleuve) constitue pour ces grands migrateurs une immense aire de repos sécuritaire ainsi qu’un formidable garde-manger. Difficile de prédire quand les premiers grands oiseaux blancs poseront leurs pattes sur les bords du lac Saint-Pierre. Certains hivers sont plus tardifs que d’autres et la nature n’est pas soumise aux lois du calendrier. C’est généralement à la fin mars qu’on voit apparaître les premières oies.
Les environs du village de Baie-du-Febvre constituent un lieu d’observation privilégié et réputé du Québec. Pas de frais d’admission demandé et nul besoin de bottes à toute épreuve, les aires de repos sont situées à quelques centaines de mètres de la route 132 ou de la route Janelle. De plus, les habitants de la région du lac Saint-Pierre regroupés en Coopérative de solidarité ont compris l’importance de préserver et de développer de façon durable ce site naturel d’exception. Ce n’est donc pas un hasard si le territoire a été désigné par l’UNESCO réserve de la biosphère.
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