À 60 ans bien sonnés, le Bonhomme Carnaval de Québec tient la grande forme. Depuis six décennies, le Roi de la fête joue de séduction pour célébrer la nordicité de sa ville. Et on vient nombreux – et de partout – pour en profiter !
C’est la plus grande fête de l’hiver. Celle où Québec se transforme en capitale des plaisirs nordiques; celle où l’on vient nombreux faire les fous et participer aux activités ludiques organisées par Bonhomme autour de son Palais de Glace. Comme patiner Place d’Youville, assister à la Course en canots sur les glaces du Saint-Laurent ou aux défilés de nuit dans les rues de Québec.
Un de mes beaux souvenirs d’enfance est lié à la magie de ces soirs de défilés, quand toute la famille se réunissait sur le balcon de la maison de mes grands-parents pour voir passer des chars allégoriques tout illuminés et munis de mégaphones crachant une musique à faire danser. Les adultes en profitaient bien sûr pour sortir le « caribou » et se payer une petite shot quand les pieds commençaient à glacer ou le nez à piquer, par moins vingt degrés Celcius. Mais les Québécois ont la couenne dure et ce n’est pas un mercure sous zéro qui va les arrêter. Encore aujourd’hui, les défilés de nuit attirent des dizaines de milliers de festivaliers.
Au fil du temps, les Américains et les Ontariens ont entendu parler de cette fièvre hivernale jusqu’à devenir adeptes de cette grande manifestation qui, durant 15 jours, fait de Québec la capitale nordique de tout le pays. À entendre l’accent de France dans les rues de Québec en février, il semblerait que le secret bien gardé ait aussi traversé l’Atlantique.
– Coup de cœur de Diane Laberge
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