À Tourisme Manawan, au cœur d’une nature plus grande que nature, il ne faut pas manquer de visiter le site de Matakan et sa communauté des Atikamekw qui, depuis des siècles, a installé ses pénates à proximité du Lac Kempt, à 87 kilomètres au nord de Saint-Michel-des-Saints. Sur une île isolée, on y partage les traditions et légendes de la culture autochtone autant que l’art de la fabrication d’un canot d’écorce. Ici, on pense tourisme durable, on mange ce que l’on pêche et l’on se rassemble sous le tipi ou la tente de sudation pour vivre un véritable retour aux sources.
À l’entrée du parc national de la Mauricie, l’Auberge du Trappeur multiplie les expériences à saveur autochtone. Avec ses 10 chambres, ses chalets et ses tipis en écorce de bouleaux, l’Auberge est une halte originale où l’on se délecte de poisson frais et de gibier de toutes sortes : caribou, cerf, bison et sanglier figurent au menu, été comme hiver.
Dès les premières lueurs du jour, direction Lac du Fou pour l’observation de l’orignal dans son habitat naturel. À la brunante, on prend position en hauteur, dans le poste de guet aménagé pour observer l’ours noir en toute sécurité. L’été, canotage et randonnée pédestre sont au programme pendant que motoneige, raquette et traîneau à chiens prennent la relève durant l’hiver.
De la maison longue jusqu’à la tente de sudation, on plonge ici dans 5 000 ans d’histoire autochtone. Sur le site de Mokotakan, des reproductions d’habitations de 11 nations québécoises incluent l’abri du sorcier – les enfants vont adorer! – et la maison « enterrée », question de se protéger du froid durant l’hiver. Autour du feu, des guides amérindiens aux airs de grands shamans partagent avec enthousiasme leurs légendes et le savoir d’un peuple plus vrai que nature.
Le Club Odanak est implantée sur le territoire de leurs ancêtres, en Haute-Mauricie, tout concourt à une expérience liant la découverte de la nature sauvage à celle d’une culture millénaire. Au milieu d’un décor bien boisé, le complexe hôtelier revêt une architecture en bois typiquement canadienne qui s’harmonise parfaitement avec les rives du lac Castor. En été, il offre des activités nautiques sur le lac, de la pêche sportive et de la randonnée. Puis, avec l’automne arrive la période traditionnelle de la chasse. Après avoir rendu visite aux castors voisins et entendu des légendes au coin du feu, on quitte sa chambre douillette pour une nuit inoubliable sur un lit de sapinage odorant sous le tipi.
Chez les Atikamewks, chaque mouvement du temps, de la lumière et des températures marque un changement de saison. Ce qui fait que bon an mal an, ce sont six saisons que l’on célèbre ainsi, en parfaite communion avec la nature. Pipon, quand la neige reste au sol et qu’il fait froid. Sikon, quand la neige commence à fondre. Miroskamin, quand le sol est découvert. Nipin, quand l’air est chaud et humide. Takwakin, quand les feuilles sèchent. Pitci pipon, quand la neige tombe.
- Le Québec Authentique
- Artisans/Galeries d'art
- Carnet de route
- En couple, entre amis
- Tourisme Autochtone