Je sais je sais. Les Français ont une longueur d’avance sur nous en matière de via ferrata. Mais « via ferrater » au Québec a ce petit je-ne-sais-quoi qui fait ici toute la différence. Au delà de la performance, il y a la récompense : des vues à couper le souffle sur des espaces plus grands que nature où les lacs et rivières s’offrent en spectacle par centaines.
Parce que je suis amateur de frissons et de beauté à l’état pur, et parce qu’on m’avait dit grand bien de la Via Ferrata du Diable du parc national du Mont-Tremblant, je m’y suis aventurée avec assurance et détermination. Et je n’ai pas été déçue.
Pour m’en donner à cœur joie, j’ai choisi le parcours « La Grande Virée » : une rando de 1 000 m sur la paroi de la Vache Noire que l’on fait en 5 heures et des poussières, en toute sécurité mais avec quelques bons frissons bien sentis qui font de si belles histoires à raconter. Bien accrochée à ma corniche, je suis tombée (!) sous le charme de la sinueuse rivière du Diable, en contrebas.
À seulement 1 h 30 de Montréal, le parc du Mont-Tremblant est le premier et le plus grand parc national au Québec. Été comme hiver, le Mont-Tremblant offre plusieurs possibilités d’activités comme le ski, le golf et un parcours de tyroliennes qui donne envie de yodler à plein poumons !
– Coup de cœur de Diane Laberge
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