Depuis son ouverture, en 1997, la Cité de l’Énergie est devenue l’emblème de Shawinigan. L’architecte et directeur général de la Cité, Robert Trudel, l’a voulue unique au Canada. À 115 mètres dans les airs, au sommet de la tour, la vue imprenable dévoile une région où barrages hydroélectriques et alumineries témoignent d’un riche passé industriel.
Au programme, des expositions scientifiques et historiques et un spectacle multimédia d’envergure – L’âme de la terre – dans lequel on affronte les éléments déchaînés de la nature afin de mieux les comprendre. Entre deux expositions, on prend une pause et on profite d’une croisière sur la Rivière Saint-Maurice pour prendre le pouls de ce véritable berceau industriel canadien.
Rien de mieux pour comprendre la production de l’électricité quede s’aventurer au sein même de la toute première centrale hydroélectrique de Shawinigan. Restaurée et transformée en hall d’exposition, la centrale de la Northern Aluminum Company (N.A.C.) met en valeur les machines industrielles du début du 20e siècle tout en vulgarisant un champ aussi moderne que la lévitation magnétique. Et pour vivre à fond l’expérience d’une centrale, on se tourne vers celle de Shawinigan-2, toujours en fonction avec ses équipements d’origine, même après un siècle d’opération.
À deux pas du centre-ville de Shawinigan, le parc de l’Île Melville étale sous nos yeux 16 km2 de beautés naturelles. Été comme hiver, deux îles, une montagne, un site forestier et une rivière ne demandent qu’à se laisser découvrir.
Un parcours d’Arbre en Arbre et plus de 100 jeux aériens – lianes, tyroliennes, ponts suspendus – font le bonheur de tous les Tarzan en puissance. L’hiver, une paroi d’escalade rocheuse se fait de glace et les 15 kilomètres de sentiers de randonnées pédestres se transforment en pistes de ski de fond de niveau intermédiaire sur tapis de blancs flocons. On accède à la rivière Saint-Maurice en canot, kayak ou pédalo : dix kilomètres d’eaux calmes à parcourir en toute quiétude. Le soir venu, plusieurs façons de se glisser sous la couette s’offrent au voyageur : 146 sites de camping aménagés, une auberge de 12 chambres ou un chalet sur une île. Envie d’un trip à la Robinson Crusoé? On réserve l’Île Banane juste pour soi, pour un séjour plus solitaire.
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